Adhésion

Qui peut, pourquoi et comment adhérer ?
Pourquoi adhérer à la FFMTR ?

L’intérêt d’adhérer à la FFMTR est double :

  • le fait d’appartenir à une Fédération permet de bénéficier de son support, de son soutien, et de se rapprocher d’une communauté représentative de son métier (nous informons, par exemple, régulièrement nos membres sur les évolutions de jurisprudence au travers de newsletters, sur les comportements à privilégier …) et permet également de renforcer votre propre reconnaissance par cette appartenance à une Fédération de plus en plus reconnue.
  • l’adhésion est un pré requis permettant d’accéder à une assurance responsabilité civile professionnelle et une assurance protection juridique déployée par notre partenaire AXA Assurance et spécialement adaptée à nos métiers.

Comment adhérer à la FFMTR ?

Pour adhérer à la FFMTR, il est nécessaire de remplir un dossier relatif à, notamment, vos formations, vos conditions d’exercice et de pratiques du massage. La demande de dossier se fait sur le site internet de la FFMTR, en première page, en cliquant dans la zone ADHÉRER A LA FFMTR.

Dans ce cadre, il vous sera demandé d’adhérer à une charte éthique et de vous conformer à des pratiques « minimums ». Il vous sera également demandé de souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle (démarche personnelle ou assurance proposée via la FFMTR par AXA Assurances). La réponse à ce dossier permettra à la FFMTR de valider, ou non, votre adhésion. Nous vous le transmettrons sur demande.

Qui peut adhérer à la FFMTR ?

L’adhésion à la F.F.M.T.R. n'est possible que pour les praticiennes et praticiens dans le domaine du massage de bien-être, du massage de relaxation. Pour toute autre technique, ou en cas de doute, nous vous proposons de nous contacter directement afin de définir si vos prestations sont éligibles aux pratiques définies par la Fédération.

En revanche, nous affichons clairement le fait que les massages et techniques prodiguées ne sont pas, et ne peuvent être, à visées thérapeutiques (quelles que soient nos convictions sur les bienfaits apportés) si vous n’êtes pas titulaire d’un diplôme de masseur - kinésithérapeute. En effet, la pratique du massage est strictement règlementée en France dans le domaine thérapeutique.

Quelles sont les principales conditions pour adhérer à la FFMTR ?

Le dossier que vous remplirez pour formuler votre demande d'adhésion est complet et très clair. Au besoin, le Support Technique de la FFMTR répondra à toute demande d'explication relative à l'interprétation d'une question ou d'une rubrique de ce dossier.

Vous verrez notamment des critères tels que : l'ancienneté, la durée et la nature des formations et apprentissages suivis, les modalités de pratique de votre profession ... Nous vous proposons de remplir ce dossier en toute transparence, notre Comité des Adhésions évaluera la recevabilité de votre candidature sur la base de vos réponses.

Ainsi, il est requis une expérience de plus deux années dans votre pratique afin de pouvoir adhérer à la FFMTR, mais ce critère peut être compensé si vous avez suivi une formation au sein d'une école adhérente de la FFMTR ou si votre formation dispose d'une reconnaissance par le Comité des Adhésions. Vous pouvez donc voir votre adhésion confirmée même si, par exemple, vous n'avez pas été formé au sein d'une école reconnue par la FFMTR.

Les thérapeutes peuvent-ils adhérer à la FFMTR ?

Si vous exercez des techniques thérapeutiques, hors massage, il n’est pas nécessaire pour vous de requérir l’adhésion de la FFMTR, mais il vous est possible de vous adresser directement au représentant d’AXA Assurances qui a mis en œuvre le support d’assurance responsabilité civile professionnelle associé à notre métier et qui, par ailleurs, propose d’autres types d’assurances à des métiers thérapeutiques. Nous vous en communiquerons les références sur demande.

Nous attirons votre attention cependant sur le fait que l'exercice de pratiques à visées thérapeutiques est strictement règlementé en France. En dernier lieu, si vous exercez en tant que kinésithérapeute, il est important que vous sachiez que les différents Ordres de vos métiers attaquent régulièrement les masseurs et masseuses pour exercice illégal de leur profession. Ceci est infondé et repose sur des textes de lois amendés dans le droit européen depuis quelques années (les rares procès intentés ont tous été perdus, sans exception, par les Ordres de Masseurs-Kinésithérapeutes). Mais il est certainement nécessaire que vous vous rapprochiez de l’Ordre dont vous dépendez afin de ne pas vous mettre en délicatesse vis-à-vis de ce dernier.

Assurances et cotisations

Combien ça coûte ?
Combien coûte l'adhésion à la FFMTR ?

L'adhésion à la FFMTR coûte :

  • 100 euros pour un praticien(ne)
  • 300 euros pour une école ou un centre


L'adhésion est valable un an à compter de l'encaissement de la cotisation et le non renouvellement de cette dernière avant échéance entraîne la perte du statut de membre de la Fédération. L'adhésion à la FFMTR est un pré requis obligatoire pour bénéficier des produits d'assurance mis en oeuvre par AXA Assurances et, notamment, pour accéder à l'assurance responsabilité civile professionnelle.

Combien coûtent les assurances accessibles via la FFMTR ?

Les coûts d'accès aux assurances sont les suivants :

  • Assurance responsabilité civile professionnelle : 81,27 euros / an
  • Assurance protection juridique : 99,99 euros / an


L'assurance responsabilité civile professionnelle est obligatoire dans la pratique de nos métiers.
L'assurance protection juridique est optionnelle mais nous vous la recommandons fortement.

Formations

Valeur des formations et diplômes.

Quelles formations choisir pour apprendre à masser ?

Pour vous aiguiller sur le choix d'une formation, voici quelques conseils :
  • Nous considérons qu’un « bon niveau » s’atteint dans le suivi d’une formation dispensant plus de 50 h de formation sur une même technique. En revanche, au-delà de ce premier paramètre, ce « bon niveau » dépendra bien évidemment de la formation et de l’école que vous choisirez et de l’ardeur que vous apporterez à cette formation.
  • Vous trouverez, sur le site internet de la Fédération, la liste des écoles qualifiées par la FFMTR et qui vous garantissent le sérieux et le suivi des formations.


Quant au choix du cursus : il existe de nombreuses techniques, orientations. Il n’en est pas « une » qui « fonctionne » mieux qu’une autre. Le succès dépendra de la manière dont vous proposerez votre prestation. Ainsi, nous vous proposons de plutôt vous poser les questions suivantes :

  • Quelle technique conviendra le mieux à votre projet ?
    Une seule ou plusieurs techniques de massages ?
  • Quels matériels faut-il éventuellement déployer avec une technique particulière ?
  • Dans votre région, cela se pratique-t-il déjà et, si oui, quelles techniques « concurrentes » sont-elles déjà proposées ?
  • Quel budget souhaitez vous accorder à cette formation ?


Une fois ces questions posées et le/les choix fait(s), nous nous ferons un plaisir de vous répondre s’il vous est encore difficile de départager une technique particulière.

Comment reconnaître une formation sérieuse ?

Une formation sérieuse se reconnaît déjà à sa durée. Il est peu de techniques maîtrisables en quelques heures seulement. Une formation sérieuse, ce sont également des organismes et formateurs sérieux :

  • Vérifiez, posez la question si nécessaire, quels thèmes sont abordés en plus de la formation technique : contre-indications et précautions notamment.
  • Assurez-vous également qu'un dispositif d'évaluation des acquis est en place et qu'il permettra aux formateurs de vous évaluer et de corriger vos gestes si nécessaire.

Quelles reconnaissances officielles pour quelles formations ?

En France, une fois encore pays d'exception, il n'existe pas encore de reconnaissance officielle des formations au massage de bien-être et de relaxation.

En revanche, l'appartenance d'une école à la FFMTR offre la garantie du sérieux et de la qualité d'une école et d'un praticien et de nombreux critères permettent l'évaluation des membres de la Fédération.

Quelles reconnaissances officielles des formations reconnues à l'étranger ?

En France, contrairement à de nombreux autres pays, les diplômes et formations dans le domaine du massage et du bien être acquis à l'étranger ne sont pas reconnus et n'ont pas, à ce jour, d'équivalence.

De même, les cursus, formations et enseignements en massage délivrés sur le territoire ne sont pas plus reconnus ... La France est encore un pays d'exception et le statut du massage, s'il est légal, est encore contesté et fait parfois l'objet d'attaques (par l'Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes notamment), toutes invalidées par les tribunaux.

Créer son entreprise, se déclarer et exercer dans le domaine du massage et du bien être est possible sans diplôme particulier.

En revanche, et cela est aussi une question de droit, vous ne pouvez faire état de bienfaits thérapeutiques ou de vertus médicales de vos pratiques. Ceci est juridiquement condamnable.

La FFMTR oeuvre jour après jour pour donner un statut reconnu et officiel au massage et à l'ensemble des praticiens et praticiennes. Nous espérons par nos actions, par nos avancées, obtenir la reconnaissance officielle du massage dans notre pays.

Quelles formations / diplômes minimums faut-il posséder pour ouvrir un salon de massage ?

Il n'est pas nécessaire de disposer d'une formation ou d'un diplôme minimum pour ouvrir un cabinet ou un salon de massage. Si nous sommes persuadés qu'il est nécessaire d'avoir suivi de solides formations pour prétendre apporter du bien aux autres, en revanche, dans le droit Français : il n'est pas nécessaire de disposer d'un diplôme particulier pour cela.

Loi et réglementations

Êtes-vous hors-la-loi ?

Peut-on masser légalement en France ?

Le massage, en France, est autorisé.

Voici, en résumé, l’actualité « légale » de nos professions : L’ordonnance n°2008-507 du 30 mai 2008 modifie l’article L4321-8 du Code de Santé Publique en ne restreignant plus le seul usage du qualificatif « masseur » aux personnes munies du diplôme d’État de masseurs-kinésithérapeutes.

En revanche, ce même texte et les articles affiliés n’expriment pas clairement le plein droit d’usage du qualificatif « masseur », et de ses dérivés, à d’autres métiers et praticiens. Il n’y a, dans la loi, plus de monopole du massage. La FFMTR demande expressément à ses membres d’user des termes de « massage » et « masseuses », « masseurs » en proscrivant toute connotation médicale ou thérapeutique (directe ou indirecte), les termes de « relaxation » et « bien-être » ajoutant à la clarté des pratiques.

En outre, la loi n°96-603 du 5 juillet 1996 modifiée le 4 mars 2010, parfois invoquée au détriment des Praticiennes et Praticiens, ne cite ni ne fait référence à aucune interdiction ou restriction de l’usage du terme massage. Elle stipule clairement que les personnes exerçant le modelage (ou modelage esthétique) doivent être qualifiées professionnellement.
Ainsi, il est normal que le modelage ne puisse être pratiqué que par des titulaires de diplômes d’esthétique et tout aussi normal qu’un Praticien ou une Praticienne (un masseur ou une masseuse) en massage de relaxation ne puisse utiliser le terme modelage. C’est à présent dans la loi et il n’y a rien à y redire. Rappelons ici que ce terme est né d’une rencontre entre une fédération d’esthéticiennes et un ordre de masseurs kinésithérapeutes désirant retirer le terme massage du giron des esthéticiennes. C’est chose faite ... pour les esthéticiennes.

Les habitudes et la désinformation ont la dent dure … chacun invoque les lois sous l’aspect de ses intérêts mais en définitive, il n’y a aucune interprétation possible.
Les lois sont simples, elles se lisent, elles s’appliquent.

En l’état : aucune loi n’interdit d’exercer une activité professionnelle par la pratique du massage de relaxation. Les lois interdisent de faire du massage thérapeutique et du modelage. Sans aucune exception : les quelques procès ayant été intentés par des ordres ou des fédérations à l’encontre de masseurs et masseuses de relaxation ou de bien-être pour interdiction de l’usage de ces termes ont tous été perdus. Mais voilà, cela va dans l’intérêt de certains détracteurs de ne pas intégrer les dernières évolutions légales ni européennes, cela froisse aujourd’hui les esthéticiennes limitées à un terme qui ne met pas en valeur les qualités des massages qu’elles peuvent prodiguer. Cela simplifie l’interprétation de certaines autorités en continuant à croire que les lois n’ont pas changé et en en voyant pas que notre pays fait une fois encore exception en Europe en ne reconnaissant pas clairement cette profession. Chacun ses choix … Cela ne serait pas aussi grave si les organismes publics étaient à ce point désinformés et ne relayaient pas, à leur tour, ces fausses interprétations.

Par exemple, un article du magazine CABINE de juin 2010 enjoint chaque esthéticienne à porter plainte contre les contrevenants à la loi citée précédemment en contactant l’Union des Professionnels de la Beauté et du Bien-Etre qui se portera partie civile. Il est écrit : « la CNEP souhaite que ce texte permette d’éliminer tous les salons de massages et toutes obédiences qui fleurissent dans nos villes en surfant sur la mode du SPA … ». Ainsi, là ou une profession a compris l’inutilité d’une bataille, une autre veut prendre la relève en s’appuyant faussement sur une loi qui n’a aucune vocation ou contenu de nature à interdire le massage sinon aux esthéticiennes elles-mêmes. Curieux …

La situation est claire : aucune loi, aucun texte, aucun règlement, aucune jurisprudence ne fait obstacle à la pratique du massage de relaxation. C’est bien la raison pour laquelle nous mettons tout en œuvre pour proposer au grand public des repères dans la qualité de ces pratiques.

Peut-on être inquiété, en France, en prodiguant des massages ?

En France, il n'est pas légal d'être inquiété pour pratique du massage de relaxation.

Dans les faits, depuis des années, les différents Ordres de Kinésithérapeutes tirent à boulet rouge (plus ou moins systématiquement selon les régions, mais il s’agit d’un mot d’ordre national) sur les masseurs et masseuses, sur les formateurs également. Il n'y a pas, à ce jour, de dialogue possible. Deux origines à cela : d’une part, il est vrai que nombre de pratiques se reconnaissant du massage et qui ne le sont pas (bien moins recommandables) fleurissent sans que ni les pouvoirs publics, ni les Ordres de toutes natures, ne puissent y mettre un terme. L’usage du terme massage est donc un bastion fortement défendu par les Kinésithérapeutes qui jurent de ne jamais se voir associer à ces pratiques. D’autre part, former au massage et masser sont également des alternatives qui empiètent sur la clientèle des Kinésithérapeutes alors même qu'il s'agit de pratiques qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre.

La France fait encore une fois exception : elle est l’un des rares pays à ne pas reconnaître pleinement et légalement le massage de relaxation et les professions affiliées. Cependant, elle dispose de lois et ces lois ont évolué il y a quelques années (notamment l’ordonnance n°2008-507 du 30 mai 2008 modifiant l’article L4321-8 du Code de la Santé Publique) ce que les Kinésithérapeutes "oublient parfois".

Ces lois et les jurisprudences sont claires : il est possible de masser, d’être masseur et masseuse, d’enseigner le massage sans être Kinésithérapeute. Mais à la condition expresse que ces massages ne comportent aucun caractère médical et/ou thérapeutique. A ce jour, l'intégralité des procès intentés par les différents Ordres à des Praticiennes et Praticiens sur le simple motif de leur interdiction d'user du terme massage ont tous été perdus.



Création d'activité

Quelles possibilités, quel statut ?

Peut-on créer son activité dans le domaine du massage ?

Il n’est pas requis de diplôme minimum / particulier pour ouvrir pour cabinet, un salon ou pour exercer à votre compte : pour exister juridiquement.

En revanche, il est important de demeurer dans le domaine de la relaxation, toute visée à caractère thérapeutique entre dans l’exercice de la médecine et / ou de la kinésithérapie. Ces dernières étant strictement encadrées par la loi et par l’obtention de diplômes d’état.

Si vous choisissez d’exercer en tant que masseuse, il est obligatoire de souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle.

Quel statut peut-on adopter dans le domaine du massage ?

L’activité de masseur ou masseuse peut s’exercer sous plusieurs régimes : auto-entrepreneur, artisan, profession libérale ou même sous statut d’une entreprise.

Si vous choisissez le régime d’auto-entrepreneur vous pourrez dépendre de :
  • Pour une activité de prestation de services de la Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d’Assurance Vieillesse (CIPAV)
  • Pour une activité libérale, du Régime Social des Indépendants (RSI).
Le site de l’auto entreprenariat de la CCI est très clair sur ce sujet et nous vous conseillons d’en lire la présentation qui est faite ici : http://www.auto-entrepreneur.cci.fr/faq_regimesocial.html

Le site du RSI vous permet de disposer d'un comparatif entre les différents statuts : http://www.le-rsi.fr/aide_a_la_creation_d_entreprise/index.php

Sur ce site vous trouverez également un comparatif des statuts juridiques, fiscaux et de la protection sociale.

Enfin, si vous êtes membres de la FFMTR, nous vous proposons de télécharger la newsletter n°4 qui donne tous les chiffres de la profession.

Quelles sont les données du secteur du massage ?

Nous ne disposons pas encore de ces chiffres, ni de tendances factuelles. En revanche : ils nous intéressent et nous travaillons à réunir les informations nécessaires à comprendre le contexte de nos métiers. Nous disposons d’une étude, contractuellement confidentielle parce que réalisée avec un Cabinet spécialisé (en 2006) qui s’en est ensuite servi pour d’autres approches.

De par l’antériorité de cette étude et sans en dévoiler les principaux thèmes, et il nous est possible de donner les principaux chiffres (étude de 2006) qui en étaient issus :

  • il y avait 60 000 masseurs – kinésithérapeutes en France
  • et un nombre inconnu de masseurs et masseuses …
  • les Français avaient dépensé (en 2004) plus de 500 millions d’euros en produits et services de remise en forme
  • les SPA, instituts de beauté et centres de massage ont connu (en 2006), une progression de + 20 % en moyenne.


Ailleurs (toujours selon l’étude de 2006) :

  • en Suisse où le massage est reconnu, 15 000 praticiens exerçaient
  • au Canada : 10 000 masso-thérapeutes
  • aux Etats-Unis : 50 000 praticiens
Bien évidemment, une telle étude nationale nous intéresse et nous réfléchissons aujourd’hui à déployer un questionnement au niveau de nos adhérents.